Vous avez côtoyé Riyad Mahrez au Havre, avez-vous une anecdote ou un souvenir à son sujet ?
« Riyad est quelqu’un qui je pense sait depuis qu’il est très jeune qu’il veut faire du foot, malgré un parcours pas très facile comme le mien, c’est-à-dire pas de centre de formation. Il me disait toujours qu’il allait y arriver, qu’il allait jouer au top niveau. Souvent il y en avait qui rigolaient, qui se foutaient de lui… On était au Havre, avions 22 ans peut-être. Il a toujours gardé ça en tête et travaillé, et aujourd’hui il en est là… Je ne suis pas surpris de le voir [à ce niveau-là]. »
« Il avait déjà la même corpulence, ça n’a pas changé; la même technique, sauf qu’aujourd’hui il a épuré son jeu : il marque, fait beaucoup de passes décisives… »
Si on le compare à Hakim Ziyech…
« Je pense qu’ils sont assez différents : Hakim est plus un numéro 10 excentré, grande qualité de passe, mais moins dans la provocation; ce qui est plus la force de Riyad, qui est plus un attaquant qui va centrer ou frapper. »