La première interview d’Erling Haaland à Manchester City

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Erling, bienvenue à Manchester City ! Cela semble être un moment très important de ta carrière, vu ton âge. Je suis sûr que tu as eu beaucoup de propositions d’autres très bons clubs. Pourquoi Manchester City ?

« Tout d’abord mon père, un peu; et je suis né en Angleterre. Je suis fan de City depuis toujours, je connais bien le Club. Je me sens déjà un peu chez moi ici, et je pense aussi que je peux progresser et devenir meilleur ici. »

 

Que penses-tu de notre style de jeu, et penses-tu qu’il te conviendra ?

« Oui bien-sûr (rires), sinon je ne serais pas venu. J’aime ce style, j’aime le football offensif, City dégage des ondes positives en jouant. Je pense que ça ira très bien. »

 

T’es-tu déjà imaginé dans l’équipe ?

« Oui (rires), ça va être bien. »

 

Nous croyons que Pep [Guardiola] est le meilleur entraîneur au monde, tes statistiques suggèrent que tu es le meilleur jeune buteur, est-ce une rencontre parfaite ?

« Oui, je pense pouvoir beaucoup progresser avec Pep. J’espère pouvoir marquer beaucoup de buts. »

 

As-tu déjà parlé à Pep ? Qu’attend-t-il de toi ?

« Oui, nous avons tous les 2 hâte de travailler ensemble. »

 

Tu as déjà des statistiques incroyables, tu as marqué 135 buts en 183 matchs, tu es le plus jeune joueur à avoir atteint les 50 buts en Bundesliga. Comment l’expliques-tu ? Est-ce ta mentalité, ton physique ?

« Il y a plusieurs explications. Je pense d’abord à mon plaisir de jouer au foot, j’essaie de profiter de chaque instant, ça me permet de marquer et de gagner. Je veux toujours m’amuser, mais il y a d’autres explications. »

 

Tu sembles également aimer les grands matchs, tu as atteint les 20 buts en Ligue des Champions en seulement 14 matchs, c’est un record. Qu’est-ce que cette compétition a de particulier ?

« J’ai toujours aimé la Ligue des Champions. Elle est spéciale à mes yeux. »

 

Est-ce vrai que l’hymne de la Ligue des Champions a été ta sonnerie ?

« Oui, et ça l’est encore ! »

 

Tu as donc déjà été à l’Etihad, tu étais venu avec Dortmund, il y a une vidéo de Jude Bellingham et toi marchant vers le terrain où tu lui dis que c’est beau. Quelle a été ton expérience dans ce stade ?

« J’y étais déjà venu pour voir des matchs, et j’aime ça. C’est beau, j’aime la couleur. C’est un grand stade, et j’ai hâte d’y rejouer. »

 

On t’a également vu parler à Phil Foden après ce match, c’est un joueur que nous estimons beaucoup, nous pensons qu’il pourrait devenir le meilleur joueur de l’histoire de ce Club. L’avais-tu déjà vu ? Comment le vois-tu ?

« Je l’ai déjà vu jouer, c’est un joueur incroyable, très talentueux et encore jeune. Il va encore progresser, et à ce moment-là nous pourrons vraiment parler (rires). »

 

Et Riyad Mahrez ? Comme vous étiez en vacances ensemble l’Eté dernier. T’avait-il parlé de City ?

« Oui, il m’avait dit de venir, il avait raison. Il a parlé en bien du Club. »

 

Quel rôle ton père a-t-il joué dans ta décision ?

« Il a vécu en Angleterre, il a joué pour le Club… bien-sûr beaucoup de choses ont changé en 20 ans, mais il sait comment c’est. Nous avons parlé de ce qui serait le mieux pour moi. Il a été un bon père pour ça (rires). »

 

T’avait-il déjà emmené à Maine Road ?

« Oui j’y ai vu beaucoup de matchs, mais je ne m’en souviens pas. J’y étais avec ma mère, ma sœur et mon frère pour voir mon père jouer. »

 

Tu es évidemment très doué, mais tu es également un grand travailler. Gunnar Halle, ancien coach de Leeds et des jeunes norvégiens disait que tu t’entraînes énormément. Cela t’embête-t-il de voir d’autres joueurs, peut-être talentueux, mais pas suffisamment travailleurs pour devenir meilleurs ?

« Cela ne m’embête pas, mais je me souviens étant plus jeune, il y avait beaucoup de bons joueurs au grand potentiel, mais au final tant de gâchis pour plusieurs raisons. Donc oui bien-sûr je pense que c’est vraiment important de beaucoup et surtout bien s’entraîner pour devenir bon. »

 

Le football n’est pas le seul domaine dans lequel tu excelles : en 2006, tu as établi le record de saut en longueur à 5 ans.

« Oui (rires) ! Je ne m’en souviens pas, mais je me souviens être allé sur la piste parce que ma mère l’avait fait aussi, elle m’emmenait. Je pense que c’est une des sources de ma vitesse et de ma détente. »

 

Tu as également eu une brève carrière de rappeur.

« Oui c’est vrai, [Flow Kingz] était un trio, Erik Botheim est libre depuis sa fin de contrat à Krasnodar, et Erik Tobias aussi. Nous sommes 3 bons amis, nous nous ennuyions alors nous avions décidé de faire un rap (rires). »

 

Qu’as-tu prévu pour le reste de l’Eté ?

« Reposer la tête et le corps puis se préparer pour la nouvelle saison. »

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