Le résumé du passage de Bernardo Silva au Canal Football Club

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Bonsoir Bernardo, êtes-vous conscient d’avoir laissé une très bonne image en France ? On entend jamais personne dire du mal de vous.

« Merci beaucoup, […] c’est un pays que j’aime beaucoup, j’ai passé ici 3 années fantastiques et j’ai de très bons souvenirs. »

Manchester City a croisé 2 fois l’Olympique Lyonnais cette saison, à chaque fois ce fut difficile, et même très difficile à l’aller, puisque dans ce match où vous étiez titulaire Lyon s’était imposé 1-2, quelle impression vous avait laissé cette équipe ce soir-là ?

« Je pense que c’est une équipe très forte, c’est très difficile de jouer contre eux, ils ont fait deux très bons matchs contre nous. […] Je ne suis pas surpris parce que je connais ces joueurs. […] Je trouve que [Tanguy] N’Dombélé est un joueur très fort. »

Vous suivez de près la Ligue 1 ?

« Oui je suis toujours. »

Êtes-vous d’accord que le foot c’est impitoyable, l’entraîneur choisit le 11 qui lui semble le meilleur ?

« L’expérience que j’ai, c’est que même s’il y a des sentiments, l’entraîneur va toujours sélectionner le joueur qu’il pense être le meilleur pour le moment. »

Vous avez quitté notre bonne vieille Ligue 1 il y a bientôt 2 ans, vous diriez que la Premier League c’est un autre monde ou pas ?

« Oui, je pense que oui. Je pense que l’intensité est un peu plus haute, mais je ne dis pas que c’est plus physique. Il y a beaucoup de personnes qui pensent que la ligue anglaise est la plus physique. Je trouve que la ligue française plus physique. C’est l’intensité, et toutes les équipes, contre nous maintenant moins, normalement elles essaient de gagner le match, d’attaquer. Je pense que c’est un championnat très intense, il faut du temps pour s’adapter. »

Aujourd’hui vous avez fait votre trou, mais il vous a fallu du temps pour devenir un titulaire. Vous dîtes que ce n’est pas si physique que ça, mais vous êtes un joueur de petite taille, technique et vous faîtes votre trou en Angleterre.

« Oui, après quand on joue dans une équipe comme City c’est plus facile, parce que comme Pierre [Ménès] l’a dit, on a beaucoup le ballon. C’est un jeu de possession, alors c’est mieux pour moi. Je m’y suis adapté maintenant, je me sens très bien en Angleterre. »

Vous avez le privilège de travailler sous les ordres de celui que beaucoup considèrent comme le meilleur entraîneur du monde, très charismatique en tout cas Pep Guardiola, écoutons ce qu’il pense de vous :

« C’est déjà une grande star. Il a absolument tout ce qu’il faut. C’est l’un des joueurs les plus talentueux que j’ai vu dans ma carrière de manager. C’est quelqu’un de humble, il peut jouer à 3-4 postes. Pour un entraîneur, c’est un chance incroyable d’avoir Bernardo, j’apprécie chaque entraînement, chaque match… C’est une personne adorable, je l’aime vraiment, c’est aussi simple que ça. »

« C’est bien quand un entraîneur parle comme ça, cela veut dire qu’on fait bien son travail, mais il faut le justifier et prouver sur le terrain, gagner plus de titres et d’être important pour l’équipe. C’est ce que je vais continuer à faire. »

Il a eu des bons joueurs sous ses ordres, quand il dit que vous êtes un des meilleurs, c’est quand même pas rien.

« Oui c’est vrai qu’à Barcelone, au Bayern et désormais à City [ce fut le cas]. C’est ce que j’ai dit, c’est un plaisir de l’écouter, ça veut dire que je travaille bien et c’est un plaisir d’être entraîné par lui. »

Tout le monde dit qu’il est extraordinaire, est-ce qu’en travaillant avec lui au quotidien vous le percevez ?

« Je pense que parce qu’il a joué au très haut niveau à Barcelone plusieurs années ça fait la différence. […] Je trouve que c’est Top 3 des meilleurs entraîneurs du monde si ce n’est le meilleur. »

Manchester City avait fait son marché après l’élimination face à Monaco en Ligue des Champions en 2017, vous et Benjamin Mendy avez été recruté, qui vous martyrisait déjà dans le vestiaire de Monaco et vous a suivi, on l’a retrouvé avec Riyad Mahrez :

« Pourquoi ta tête elle est petite comme ça ? Sa tête elle est trop petite. »

« Les deux ils ne me lâchent jamais. Tous les jours, avec [AymericLaporte aussi… On prend du plaisir tous les jours avec les français, maintenant qu’on a gagné la Coupe de la Ligue (Carabao Cup) j’ai pris une photo avec les français parce qu’il dise que je le suis un peu aussi, mais bon ils ne me lâchent jamais, spécialement Benjamin qui est venu avec moi de Monaco. Il me fait des câlins, des bisous… « Ben lâche-moi ! »… Honnêtement c’est un plaisir d’être avec lui tous les jours, avec toute l’équipe, parce que l’ambiance du vestiaire est très bonne. »

Alors ça arrive à Benjamin Mendy d’être sérieux, on l’a retrouvé calmé, […] il parle juste de vous :

« Je te fais part de ce message pour te dire l’importance que tu as à Manchester City, le joueur que tu es, le talent que tu as… c’est incroyable. Je t’appelle Pablo Picasso tellement tu es fort, j’espère que tu continueras comme ça, je te souhaite le meilleur pour la suite de ta carrière et de longues années à Manchester City, de gagner beaucoup de titres. Ne change pas, reste le même, t’es une personne en or et tu fais partie de mon cœur. »

Vous êtes leader de la Premier League puisque Liverpool a fait 0-0 contre Everton, donc quelle est la priorité ? Dans quelle compétition ressentez-vous le plus de pression ?

« Je pense que les supporters mettent plus la pression pour la Premier League, après le club c’est un peu comme le PSG, on a jamais gagné la Champions‘ League, il y a cette envie de faire quelque chose parce que c’est la meilleure compétition d’Europe. Bien-sûr qu’on veut aller le plus loin possible, on sait que ce n’est pas facile parce qu’on joue contre le Barça, le Réal, le Bayern, la Juve, l’Atletico, le PSG, les autres équipes anglaises… »