La semaine dernière, il y a eu beaucoup de rumeurs à votre sujet en Allemagne, beaucoup aimerait vous y revoir. Bien que nous sachions que vous restez, est-ce flatteur d’être associé à un retour dans votre ancien club, que vos relations et leur estime de vous soient telles qu’ils vous veuillent à nouveau ?

« D’abord, quand ce genre de rumeurs apparaissent, on ne connaît pas vraiment la source… est-ce le club, un média ou simplement un gars qui lance une rumeur et que les gens relaient ? J’apprécie beaucoup les gens du Bayern, j’y ai été heureux, mais ils savent que je suis quelqu’un qui respecte ses engagements. Quand on obtient pas de résultat dans le monde du football, on est sur la sellette et cela peut finir par un renvoi; mais dans mon cas tant que le club voudra de moi, je voudrai rester, j’ai tout pour être dans les meilleures dispositions, l’intérêt du Bayern ne compte pas. Mon amour pour ce club, cette ville et ces gens est indescriptible. C’est différent avec Barcelone, mon premier club et dans ma région natale; mais je suis aussi attaché à Manchester. J’ai rencontré des personnes incroyables ici, j’y ai vécu de grandes choses et je veux en vivre d’autres. J’ai encore du travail ici. »

A quel point l’héritage est-il important pour vous ? Vous êtes tenu en très haute estime par tous les clubs dans lesquels vous êtes passé.

« Je pense que c’est important, comme les titres. Je sais que je peux retourner à Munich, aller voir Uli Hoeness et [Karl-HeinzRummenige (dirigeants du Bayern), les médias et les joueurs pour manger ensemble; idem à Barcelone, et je suis sûr qu’ici cela sera la même chose. C’est ce qui est beau dans notre métier, on se souvient des clubs et des villes pour les gens qu’on rencontre, pas seulement pour les titres, les musées ou les cathédrales… Je ne serai pas là éternellement, c’est pour ça que c’est important. J’ai rencontré des gens géniaux, créé de belles relations et c’est le plus bel héritage. »