John Stones se livre sur plusieurs moments de sa vie et de sa carrière

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Qui est ton premier héros ?

« Mon seul héros est assurément mon père, pour la simple et bonne raison qu’il a toujours été là pour moi, il m’a emmené partout quand j’étais enfant; à ce titre-là je peux aussi compter ma mère. On ne se rend jamais assez compte à quel point ils se donnent et combien ils sacrifient pour nous, pour notre bonheur, on ne le réalise qu’en grandissant. »

Quel était ton premier maillot ?

« J’ai demandé à ma mère si je pouvais avoir un maillot de Barnsley, qui était vert fluo, et si large que je pouvais facilement rentrer dedans. »

Qu’est-ce qui t’as fait pleurer en premier ?

« Quand j’ai été écarté de l’équipe, à 12-13 ans, parce que j’étais trop petit. Mon coach m’a dit ça avant l’entraînement, mais je me suis quand même entraîné avec mes coéquipiers, et j’étais tellement énervé que le gens ne comprennent pas à quel point cela comptait pour moi. Finalement cette expérience m’a rendu plus fort. »

Quel était ton premier match professionnel ?

« Je suis entré en jeu face à Reading quand j’étais à Barnsley. Je me souviens que tout a été si vite, et bizarrement j’avais une idée de ce qu’allait être mon premier match en pro, mais ce fut totalement différent. On ne peut pas s’imaginer le public ou la situation sur le terrain, je n’oublierai jamais ce match. »

Quel était ton premier but ?

« C’était lors de ma première titularisation avec Barnsley contre Rochdale, la balle est venue vers moi lentement, je me suis souvenu des entraînements de la veille et j’ai smashé la balle de la tête, c’est passé entre les jambes du gardien. Ça a semblé durer une éternité et je ne savais pas comment célébrer. Je savais que ma mère et mes proches étaient en tribune et elle m’a dit qu’elle avait pleuré, mais j’étais si heureux que je ne savais pas quoi faire. »

Comment était ton premier jour à City ?

« J’étais nerveux, très nerveux. J’y avais déjà quelques amis de la sélection : Raheem [Sterling], Delphy (Fabian Delph) et aussi Hart. Ils m’ont beaucoup aidé. C’est une longue période d’adaptation parce qu’on a aucun repère : où est la cantine, on ne connait quasi-personne, où aller et quand. Joe Hart m’a aidé dans de nombreuses situations. J’ai encore un message de sa part sur mon casier datant de son départ en prêt au Torino, il me conseillait d’être moi-même et de rester qui je suis tout en travaillant dur. »

Comment était ton premier entraînement avec Pep [Guardiola] ?

« Je me souviens juste en avoir profité, de sa passion, de ses idées. Même dès la première session, je me souviens de l’excitation. »

Quelle était ta première sélection (en équipe nationale) ?

« Pour la Coupe du Monde il y a 4 ans, je me souviens de l’appel de Roy [Hodgson], je savais avant même de décrocher qui c’était. Je ne savais pas quoi dire, je l’ai juste remercié peut être un millier de fois. Après avoir raccroché j’ai fondu en larmes, j’étais entouré de ma famille, j’étais si heureux, un super moment. »