Rodri raconte son début de carrière

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« C’était un rêve pour moi de jouer au plus haut niveau dans mon pays, à Villareal puis à l’Atlético [Madrid], c’était un rêve que j’avais depuis que j’étais enfant. »

« Evidemment il faut faire des efforts pour en arriver là. On ne peut pas y arriver sans faire des efforts quotidiens. »

« Je suis chanceux de m’amuser dans ce que je fais. C’est ma passion et j’en profite. »

« Je me lève chaque jour en voulant être un meilleur joueur et une meilleure personne. »

« Je savais que plus tôt je comprendrais ce sport, plus tôt j’aurais un avantage sur les autres joueurs. A la place des buts, des frappes et des aspects les plus attrayants du football; je me suis concentré sur la compréhension du jeu, en sachant ce que mon poste exigeait et les qualités requises pour être un bon milieu, parce que je savais que je devais le faire pour atteindre le top-niveau. Donc j’ai rapidement appris à me déplacer sur le terrain. »

« Pour moi les études ont toujours été une priorité parce que mon avenir n’était pas garanti par le football. Mes parents ont essayé de m’inculquer de la maturité, de m’enseigner l’importance de l’éducation et que le football n’était qu’un loisir. J’ai commencé mon diplôme à 18 ans alors que j’étais avec les jeunes de Villareal. Je n’avais pas encore fait mes débuts en équipe première, je ne savais pas si cela se ferait donc je voulais obtenir ce diplôme. J’étudie encore, c’est un défi pour moi. »

« J’ai longtemps été à l’académie de l’Atlético, je suis ensuite allé à Villareal mais mon rêve était de jouer pour l’Atlético. Cela s’est fait et c’était incroyable pour moi. J’ai rêvé de ça depuis que j’étais enfant, cette année [à l’Atlético] est inoubliable, pas seulement sportivement ou personnellement, mais aussi pour l’affection des gens dès le début, j’étais juste un jeune entouré de stars; et être considéré parmi eux et recevoir tant d’affection de la part des gens et de mes coéquipiers c’est quelque chose que je classerais toujours au-dessus des trophées. »

« Je pense qu’un milieu comme moi, avec mes caractéristiques, particulièrement à Man City; a beaucoup d’influence, que ce soit dans sa propre moitié de terrain comme celle de l’adversaire. Quand on est pas en place l’équipe est vulnérable. Quand on a le ballon, il faut créer et être le point d’ancrage. Il faut toujours offrir des solutions à l’équipe, faire circuler le ballon et faire respirer l’équipe, créer des espaces en changeant le jeu. Je pense qu’en regardant les grandes équipes, toutes ont un grand joueur à ce poste. C’est une position-clé. Evidemment ce sont les buts qui comptent, et si on marque plus que l’adverse on gagne; mais au final contrôler le jeu est devenu important, avoir un joueur qui lit le jeu et organise l’équipe. Cela peut refléter l’image de l’équipe, si le milieu défensif n’est pas à l’aise et souffre, l’ensemble de l’équipe souffre. S’il se sent bien et est dans un bon jour, l’équipe sera meilleure. »

« Avoir un manager qui a joué à mon poste me facilite la tâche. Le message est plus clair parce que nous connaissons tous les 2 le poste et c’est plus facile pour moi de comprendre ses consignes. Une autre qualité des entraîneurs est de comprendre que le football évolue, et que les milieux défensifs sont différents. [Pep Guardiola] était un joueur au profil très similaire, presque un libéro, la sentinelle devant la défense. Nous avons la même vision de ce poste. »

« Au-delà du joueur qu’il est, je pense que [Fernandinho] est un modèle des 5-6 dernières saisons, offensivement comme défensivement. C’est un exemple, une référence. Il a montré son très haut niveau ici à Manchester, particulièrement dans les vestiaires. C’est un leader, particulièrement pour les jeunes ou les nouveaux comme moi. Il est utile parce qu’il calme les autres, comme les autres joueurs d’expérience, c’est nécessaire. »

« Nous nous sommes qualifiés en tête de série [en Ligue des Champions], ce que signifie que nous avons été la meilleure équipe du groupe et que nous avons bien fait ce que nous avions à faire. C’est vrai que nous n’avons pas toujours été au mieux, mais dans l’ensemble nous avons été meilleurs et prouvé notre statut de prétendant à la victoire finale. Notre forme déterminera l’issue des confrontations. Au final, ce qui a été fait en amont ne compte plus. C’était important de se qualifier en tête de série, et nous l’avons fait. Nous devons nous concentrer sur la suite. »

« Sans personnalité, particulièrement face à des équipes historiques, je pense qu’on a aucune chance. La seule manière de gagner et d’abord de les respecter bien-sûr, mais aussi de croire en ses capacités pour gagner. C’est la personnalité : être soi-même et le montrer. »

« Chaque joueur sera important, je pense que nous l’avons tous été et que les équipes les plus unies et complètes ont le plus de chances de gagner. »

« Il ne faut pas avoir peur. Il faut être courageux et confiant, c’est nécessaire pour que City passe. »